Le rôle économique du CE est « la partie immergée de l’iceberg » du travail des élus de l’intersyndicale.
A la Mutuelle comme ailleurs, les salariés connaissent surtout leur Comité d’Entreprise en raison des différents avantages qu’il accorde (cinéma, sport, vacances, Noël, subventions loisirs, CESU, chèques vacances …).
Durant les 4 dernières années, vos élus de l’intersyndicale se sont énormément investis lors des « informations et consultations » du comité, afin de rendre des avistravaillés, éclairés et motivés.
L’ensemble des ces avis, vous pouvez les retrouver sur le site ceamdm.fr . Ces avis portent notamment sur les nombreuses réorganisations de services.
Les élus de l’intersyndicale ont su s’entourer de plusieurs experts (comptable, avocat, inspection du travail…) afin de mieux comprendre les
dossiers les plus complexes qu’ils ont eu à étudier.
Durant le prochain mandat, le CE devra jouer un rôle important sur plusieurs dossiers aux conséquences très significatives sur les comptes de la Mutuelle :
la Gestion Électronique de Documents
la Refonte des Systèmes de Gestion
le déménagement du siège social
Dans ces domaines, pour vraiment représenter les salariés et défendre vos intérêts, il faudra des élus courageux, formés, engagés et motivés
qui poseront les bonnes questions et exigerons les réponses de la part de la Direction.
Les représentants du personnel au Comité d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail (C.H.S.C.T.) sont élus par les titulaires du CE et les DP.
Le mandat de l’actuel comité prendra fin en février 2014. C’est pourquoi l’élection du 5 décembre 2013 sera essentielle afin de déterminer la composition du prochain C.H.S.C.T. et les actions menées dans les années à venir.
Depuis 2012, sous l’impulsion des élus de l’intersyndicale, le C.H.S.C.T. a initié des visites d’inspection dans l’ensemble des bureaux de la Mutuelle. Cette démarche d’ouverture et de proximité à destination des salariés des bureaux est une première dans l’histoire de l’entreprise.
Le C.H.S.C.T. a également lancé les démarches de prévention des Troubles Musculo Squelettiques (T.M.S. en 2010) et des Risques Psycho Sociaux (R.P.S. en 2013).
Une enquête sur la sécurité dans les bureaux sera lancée prochainement…
D’abord réticente face à l’action des élus de l’intersyndicale, la direction a finalement choisi de collaborer étroitement avec les représentants du personnel afin d’améliorer les conditions de travail de tous les salariés, au siège comme dans les bureaux.
En 14 mois: plus de 20 visites d’inspections ont été réalisées et 19 cas de souffrance au travail ont été pris en charge.
En 2014, les premières actions de prévention des R.P.S. seront mises en place. En 2015, ce sera le déménagement de notre siège social à Pérols pour lequel le C.H.S.C.T. sera mobilisé en accompagnant ce projet dans l’intérêt de tous les salariés.
Le 5 décembre, votre vote déterminera la composition du prochain C.H.S.C.T. qui prendra en charge ces dossiers et sera à vos cotés pour améliorer votre quotidien au travail.
Les Délégués du Personnel de l’intersyndicale interviennent sur 2 plans :
- Le travail collectif: il s’agit des réclamations mensuelles que nous présentons et défendons devant la direction et qui font l’objet de nos compte-rendu faxés et affichés dès la sortie des réunions.
Les DP de l’intersyndicale ont systématiquement été présents à chacune des 47 réunions ordinaires.
Nous avons rédigé 260 réclamations, ce qui correspond à près de 90% des réclamations DP mensuelles durant ces 4 années de mandat.
- Le travail individuel: il s’agit d’assister les collègues qui en expriment le besoin que ce soit pour leur expliquer une règle du droit du travail (convention collective, dispositions des différents accords d’entreprise, code du travail…), pour les soutenir lors d’entretien avec leur hiérarchie, la RH ou la direction, ou pour signaler des cas de souffrance au travail. Durant le dernier mandat, les DP de l’intersyndicale ont assisté plus de 80 salariés de la Mutuelle.
Une formation permanente est nécessaire, car les DP doivent connaître toutes les règles qui peuvent être applicables dans l’entreprise (le droit du travail évolue en permanence et les syndicats négocient chaque année de nouveaux accords !).
Les DP de l’intersyndicale suivent régulièrement des stages et se réfèrent en permanence à des ouvrages de référence ou à certaines publications du web.
Au moment de faire votre choix, posez-vous une question simple !
QUI SOUHAITERIEZ-VOUS AVOIR A VOS CÔTES POUR VOUS DÉFENDRE ?
Si vous voulez des élus formés, organisés, déterminés et courageux :
Chers Collègues,
vous qui êtes éloignés du siège (salariés du réseau, en congés, en arrêt…) vous devez maintenant avoir reçu votre kit de vote par correspondance, adressé par le service RH.
Pour que votre voix puisse compter, retournez vos bulletins de vote dès aujourd’hui !
Plus d’info en vidéo, sur le site de CE, dans l’espace dédié aux élections.
Sud motards, FO et la CFE-CGC revendiquent de façon unitaire :
Concernant la journée de solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées, nous maintenons les modalités des précédents accords (durée quotidienne du travail de 7h44 et lundi de Pentecôte chômé).
Concernant les 2 jours non travaillés au titre du fractionnement, nous revendiquons :
Pour les salariés travaillant du lundi au vendredi :
Un jour de pont avec fermeture de l’entreprise les après-midi du 24 et 31 décembre.
Un jour de pont sans fermeture de l’entreprise sur les journées du 2 mai, 9 mai, 30 mai, 10 novembre ou 26 décembre. Sous réserve des nécessités de service, la pose d’un jour de RTT ou de congés payés reste possible sur au moins 2 autres jours « pontables ».
Pour les salariés travaillant du mardi au samedi :
Un jour de pont avec fermeture de l’entreprise les après-midi du 24 et 31 décembre.
Deux jours de pont sans fermeture de l’entreprise sur au moins deux des journées suivantes : 16 août, 31 octobre et 18 novembre
Michel Sapin, ministre du Travail, a présenté en septembre 2013 un projet de restructuration de l’Inspection du travail qui fait peser de graves dangers sur son indépendance et son caractère généraliste, et qui s’inscrit dans la suite des mesures socialement régressives mises en place par les gouvernements successifs.
Le projet Sapin prévoit notamment :
- la disparition des sections d’Inspection du travail actuelles et leur remplacement par des unités de contrôle (UC) réunissant entre 8 et 12 agents. Cette réorganisation va porter atteinte au caractère de proximité des sections alors qu’actuellement chaque entreprise n’a qu’un seul interlocuteur.
- la disparition des contrôleurs du travail, qui contrôlent actuellement les entreprises de moins de 50 salariés, ce qui fait peser de sérieuses menaces sur les effectifs de contrôle et signifiera une baisse du nombre de contrôle dans les petites entreprises ;
- la remise en cause de l’indépendance des inspecteurs du travail par un contrôle hiérarchique accru qui va à l’encontre de l’organisation actuelle, basée sur l’autonomie et l’indépendance, sur la base de la Convention n°81 de l’Organisation internationale du travail, qui prévoit notamment dans son article 6 que :«Le personnel de l’inspection sera composée de fonctionnaires publics dont le statut et les conditions de service leur assurent la stabilité dans leur emploi et les rendent indépendants de tout changement de gouvernement et de toute influence extérieure indue».
-le renforcement de la spécialisation, par la création d’unités de contrôle spécialisées sur un secteur ou un risque particulier. Cette spécialisation appauvrira et limitera considérablement l’action de contrôle.
Le projet Sapin va plonger pendant plusieurs années l’inspection du travail dans une désorganisation dont les
premières victimes seront les salarié-es et les représentants du personnel privés d’interlocuteurs identifiés et de proximité.
Cette restructuration de l’Inspection du travail profitera en premier lieu au patronat, qui verra enfin exaucer l’un de ses vœux les plus chers : la mise au pas de l’action de ce service aux salarié-es.
Pour l’Union syndicale Solidaires, le respect du Code du travail a au contraire besoin d’un renforcement des effectifs actuels de l’Inspection du travail, du maintien du maillage territorial, du respect des principes d’indépendance de l’inspection et du renforcement des permanences ouvertes au public de chaque agent de contrôle.
L’union syndicale Solidaires appelle l’ensemble des travailleurs et travailleuses à soutenir les actions initiées par les organisations syndicales du ministère du travail pour défendre une inspection au service du monde du travail et s’associe aux rassemblements organisés notamment à Lyon le 8 octobre 2013 à l’occasion de la visite du ministre à l’école du ministère du travail.